
Quelle carrière choisir après avoir étudié à l'étranger ? Comment mettre en valeur son profil ? À côté des grands domaines traditionnellement tournés vers l'international émergent d'autres choix de carrière qui misent sur l'innovation, la création et l'entrepreneuriat. Voilà de nouveaux moteurs sur lesquels s'appuient les étrangers diplômés pour se démarquer sur le marché international du travail.
Viser l'entrepreneuriatÂ
Le diplôme international n'ouvre pas seulement la voie à de brillantes carrières de cadres. Un nombre croissant de jeunes diplômés s'orientent vers l'entrepreneuriat. Ils n'attendent d'ailleurs pas l'obtention de leur diplôme pour penser leur business, mais utilisent le réseau universitaire pour poser les premières pierres de leur projet.
L'obtention d'un contrat de travail à l'étranger reste bien entendu l'objectif d'un grand nombre de diplômés étrangers. Ils sont néanmoins de plus en plus nombreux à oser l'entrepreneuriat. Dans un contexte international marqué par l'incertitude (conflits géopolitiques, politiques migratoires…), entreprendre est davantage considéré comme un « risque acceptable ». Les diplômés étrangers optant pour ce choix mettent en avant leur profil international. Car étudier à l'étranger développe l'esprit créatif et innovant. Deux compétences indispensables pour entreprendre.
Nombre de futurs entrepreneurs étrangers démarrent leur activité au sein du pays d'accueil. Les pays concernés l'ont bien compris et encouragent ces créations d'entreprises. Encouragements qui ne se limitent pas seulement aux étrangers diplômés dans le pays, mais à tous les candidats à l'expatriation. Ainsi, le plan d'immigration de la province canadienne d'Alberta propose un volet dédié aux . La France a créé le et propose diverses pour créer son entreprise.
Cibler les « métiers de demain »
Détenir un profil international est un atout de choix pour faire carrière dans les métiers de demain. C'est également l'un des points retenus par les États qui établissent des programmes pour inciter les diplômés étrangers à créer ou reprendre une entreprise.
Selon le « Future of Jobs » du Forum économique mondial, le boom des avancées technologiques (avec la croissance exponentielle de l'IA) modifie en profondeur le marché du travail. Les métiers de demain se tournent vers le big data, la cybersécurité, l'intelligence artificielle, l'environnement ou encore l'industrie de pointe. Et les compétences humaines ? Contrairement à certaines analyses misant sur un affaiblissement des soft skills au profit des hard skills, le rapport insiste sur l'importance des compétences humaines : créativité, innovation, esprit d'équipe, adaptabilité, mais aussi résilience, capacité d'écoute, empathie, curiosité et maîtrise de soi.
Les diplômés étrangers ont justement développé ces compétences grâce à leur expatriation. Une bonne orientation leur permet de se distinguer sur le marché du travail international. Un marché qui ne se concentrera pas sur le tout digital. D'après le rapport du Forum économique mondial, les expats ont tout intérêt à ne pas délaisser les métiers de contact. Les métiers de la santé et de l'enseignement seront toujours sous tension à l'échelle mondiale. Si l'on a un temps pensé à « l'IA enseignante », l'idée est loin de séduire. Les métiers de l'agriculture et de l'usine continueront également de recruter. La clé des diplômés étrangers reste néanmoins la spécialisation (ouvrier qualifié en désinfection industrielle, par exemple).
Études à l'étranger et carrière : les bons choix à faire
Plus tôt le projet de carrière sera établi, meilleur sera le choix de la formation à suivre à l'étranger. Les étudiants étrangers ont tout intérêt à poser les grandes lignes de leur projet avant leur expatriation. Mais il n'est pas toujours simple d'avoir une idée précise de sa carrière avant ses é³Ù³Ü»å±ð²õ. Si l'on n'a pas une idée de formation précise, mieux vaut s'orienter vers une université tournée vers les métiers de l'international : commerce, affaires, management, relations internationales, finance, import-export… Bien sûr, le mieux reste de s'inscrire dans une formation en accord avec son cursus/ ses centres d'intérêt.
Attention au choix de la structure. Certains établissements sont résolument tournés vers l'entrepreneuriat. A la clé : des stages en entreprise, une formation pratique et l'accès à un vaste réseau d'entrepreneurs. D'autres établissements sont davantage orientés vers la recherche. D'autres encore ont un profil généraliste. Quel que soit le choix retenu, on s'assurera que des cours de langues sont proposés (langue du pays d'accueil et cours d'anglais). Ici, il s'agit bien de la langue professionnelle, pour apprendre à maîtriser le jargon des affaires.
Prudence quant au choix des matières. De base, les profils internationaux sont transdisciplinaires. Il ne s'agit pas d'embrasser des domaines d'é³Ù³Ü»å±ð²õ très différents, mais d'avoir de larges connaissances concernant son domaine (le commerce, par exemple). Cette transdisciplinarité n'empêche pas la spécialisation, au contraire. La spécialisation est l'atout qui dynamisera le profil du diplôme étranger tout en lui offrant une sécurité professionnelle.
Liens utiles :
°ä²¹²Ô²¹»å²¹Ìý: (programme de visa pour démarrage d'entreprise)
ɳٲ¹³Ù²õ-±«²Ô¾±²õÌý: (OPT)
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